Faites-nous rêver


En 2013, le gouvernement brésilien décide une augmentation du prix des titres de transport. Aussitôt le prolétariat au Brésil s’enflamme et entame une lutte gigantesque contre la misère, l’injustice sociale et la corruption des politiciens. Les dépenses et les scandales liés à la construction de stades gigantesques pour la Coupe du monde de football, en 2014, alors que les soins de santé et toutes les infrastructures sociales dans leur ensemble sont catastrophiques, écœurent un grand nombre de Brésiliens.

Un chanteur connu au Brésil, Edu Krieger, chante, en 2014, une chanson, au ton doucereux, qui deviendra célèbre, Desculpe Neymar (Désolé Neymar), interpellant directement la nouvelle star de la Seleçao brésilienne.

La lutte au Brésil débute au printemps 2013, répondant à celle en Turquie, de même essence, même si les étincelles de départ sont distinctes.

Partout au Brésil, les manifestations monstres rappellent aux dirigeants la popularité de la revendication d’une vie moins chère. Le gouvernement de gauche envoie les flics régler la question. Alors c’est l’embrasement : affrontements, destruction des moyens de paiement dans les métros, des banques, etc.

Avec Faites-nous rêver, Volo, en 2014, s’engage résolument du côté des révoltés :

« A la place du mondial/ Une grève générale/Une révolte sociale/le plus beau des carnavals. »

Les flammes de la contestation reprendront de plus belle au fur et à mesure qu’approche l’échéance de la Coupe du monde de football. La radicalité du mouvement va aller jusqu’à rejeter cette pseudo fête, pendant laquelle toute contestation devrait cesser, dixit l’ancienne gloire du foot français Platini, dont les propos, au début de la chanson, représentent la position de la FIFA.

La FIFA (Fédération Internationale de Football Association) a imposé au Brésil les intérêts du capitalisme mondial et dicté au gouvernement la politique à suivre. Ceux qui croient encore à la toute-puissance des Etats-nations en seront pour leurs frais.

Les calicots FIFA go home fleurissent !

A cette époque La Marmite chante La Marmite brésilienne :

 

 

A la coupe du monde de la corruption, le Brésil est déjà champion!!!

 


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